Aujourd'hui, il fait très beau et on a une nouvelle voiture de sport à tester, alors quoi de mieux que la prendre pour aller faire un tour. Et quel tour ?
Laissez-moi vous servir de guide, de par les phases du récit qui va suivre...
La partie intéressante commence à partir du moment où la mer bleue marine est en vue. Le soleil s'y reflète et me donne qu'une seule envie : descendre de la voiture et aller me baigner !
Mais revenons à la raison. Je foule l'eau des yeux et ce que je vois au loin me surprend.
Parmi les nombreuses îles qui sortent de la mer comme par magie, une en particulier attire mon attention. Elle semble flotter dans le ciel. Ce ciel qui est maintenant relié à la mer qui par un effet d'optique revêt la même couleur.
Un sublime spectacle qui me fait penser à ce genre de films de science fiction où les îles volent dans les airs.
À tel point que j'ai du mal à la quitter des yeux, comme pour mieux observer cette réalité qui semble être un rêve.
Mais voici qu'un virage fait changer le paysage. Nous grimpons à présent une montagne dont la route en lacet doit nous mener à son point culminant. Ça monte ainsi jusqu'à un parking depuis lequel la vue est déjà splendide. À la pointe du cap, on peut admirer la mer interne Seto 瀬戸内海, ainsi que son pont suspendu 瀬戸大橋 et toutes les îles qui lui passent devant et derrière, comme pour jouer à cache cache.
Un très joli spectacle qui augure le meilleur car la promenade n'est pas finie.
Elle se poursuit à pied, par un chemin qui mène jusqu'au sommet de la montagne, à presque 400 mètres au dessus de la mer. On y découvre des huttes ainsi que des statues qui nous laissent imaginer les peuplades anciennes qui vivaient là. Autour, des fleurs, des arbres et de l'herbe verte qui m'invitent d'un commun accord à m'allonger là et lire un bon livre !
Mais nous montons encore jusqu'au point le plus haut où nous attend une cloche. On la sonne pour signifier notre arrivée. De là, on peut voir à 270 degrés. D'okayama 岡山 à Imabari 今治 en passant par Fukuyama 福山.
Trois villes qui me sont familières, et qu'à défaut de voir en vrai, je visite dans mon imagination. Comme quoi, pas besoin d'aller très loin pour voyager ...
Le mont Shiude.