mardi 25 septembre 2012

Watashi wa Chichibu ni desu

Bye bye Tokyo. J'ai pris le train direction la banlieue, à Shakujii koen, là où ma carte m'indique le début de l'autoroute menant à ma destination.
J'ai rendez-vous avec un ancien DJ à la retraite qui fait des soirées à la campagne. Je vous en dirait tant.

Premier problème, je lui avais dit que j'arriverai le 29, or on est le 24.
Second problème, arrivé au début de l'autoroute, y'avait tout simplement pas de début.

Imaginez-vous un peu mais tête quand je suis arrivé face à cette 2 fois 3 voies sur laquelle les voitures circulent à toute berzingue. Impossible de faire du stop là dessus. D'autant plus que ma voie était forcément celle là plus éloignée du trottoir (près du terre-plein central). Je me suis donc fait à l'idée que ma première tentative était un échec et ai donc décidé de prendre le train.
Au passage, j'ai fait le tour de ce quartier de Tokyo assez atypique : il y'a un peu partout de grandes parcelles de terrain cultivable et cultivé.
Finalement, c'était pas si mal. Pour 6 euros 50, j'ai fait 150 kilomètres, en passant à travers montagnes et forêts, sous des petits tunnels, avec des petits villages magnifiques à flanc de montagne. Bref, très pittoresque et plaisant.
D'ailleurs, cette ville dans laquelle j'ai atterri l'est tout autant. Elle est réputée pour ses 37 sanctuaires et ses pentes à escalader.

Ici, il fait nuit à 6h, alors autant dire que quand je suis arrivé avec mes 27 kilos de bagages et aucune idée où dormir, je faisais moins le malin.
Seulement voilà, l'un des avantages du Japon est qu'il y a des plans partout. J'ai suis donc parti vers l'ouest, à l'opposé du centre ville. Bien m'en à pris car après une longue marche bien épuisante, j'ai enfin trouvé l'entrée de la forêt : une grande montée interdite au voiture. Mieux, sur le chemin pentu, ça et là dès lieux de repos avec des bancs. Il ne m'en fallait pas plus.

Le climat est clément donc une bonne couette suffira. Je m'allonge et commence à dormir malgré le concert des trains et des grillons, quand le ciel m'est tombé sur la tête.
Réveil en sursaut, à 11h du soir, en pleine nuit (l'équivalent de 2h du matin en France), pas envie de tout sortir et de planter la tente en plein milieu du déluge.
En premier lieu, je met mes affaires à l'abri. Ensuite, je pars à la recherche d'une solution. Je trouve un abri tranquille dans un parc. Je rentre et fait un bon en arrière : une ombre a bougé à l'intérieur. C'était déjà le repère de quelqu'un.

Je fini par trouver un autre abri. Génial, celui-ci est inhabité en plus. Sauf que ce sont... les toilettes publiques.
L'un des autres avantages du Japon, c'est que les toilettes sont tellement propres qu'on pourrait y manger par terre. Alors y dormir, une rigolade.
Avant de partir, un collègue de boulot m'a dit que je vivais comme un clochard. Sur ce coup là, je le lui accorde.
Néanmoins, j'ai très bien dormi, et aujourd'hui, je peux aller affronter cette nouvelle ville.

Je suis à Chichibu.

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