mercredi 26 septembre 2012

Hikingu coosu ni arukimashita

Depuis mon arrivée à Chichibu, je peux dire que j'ai pas mal de chance. Déjà le premier soir, d'avoir trouvé dans la nuit le chemin menant à la forêt, puis donnant dans le parc.
Ensuite le lendemain, lors qu'après avoir marché pendant un temps infini dans la ville à la recherche d'un lieu pouvant avoir du wifi gratuit, j'ai trouvé en m'asseillant au hasard.
Et c'est ce même hasard qui m'a aujourd'hui poussé à aller me balader dans la forêt.
En effet, j'ai un guide du Japon que je n'utilise pas car je préfère me perdre au gré du vent, quitte à manquer les coins touristiques les plus intéressants. J'aurais le temps de faire ça quand j'y viendrai en vacances.

J'avouerai qu'en partant de Tokyo, j'avais de gros doutes sur comment j'allais faire pour m'éclater en dehors de la capitale. Là bas, il y'a tellement de choses sympa que même sans chercher, on finit toujours par trouver. Ici, c'est moins évident.
Mais j'ai tenté mais chance. Et je ne suis pas dessus du voyage.

Dans mon parc, il y'a un énorme parking, à côté duquel se trouve une immense étendue où sont plantées de superbes fleurs. Malheureusement, ce n'est pas encore la saison. En allant y faire un tour, j'ai vu un petit sentier qui allait en forêt. Ni une, ni deux, je l'ai suivi.
Pensant faire juste une petite balade, j'ai suivi 7 kilomètres de sentier au travers de la montagne. Et si au début, c'était de la randonnée rigolote, ça c'est vite corsé, avec de l'escalade de rochers et des pentes très abruptes. C'était sûrement indiqué sur une des pancartes, mais la seule que j'ai comprise, c'est celle en jaune pétard qui disait de faire attention aux ours.

Sur mon chemin, j'ai croisé une tonne d'araignées géantes, mais pas que. Je suis passé par un petit hameau rigolo, dans lequel une maison avait plein de chats attachés avec une laisse et une autre avec des fruits qui séchaient dans de petites corbeilles.
Ensuite, il y'a eu cette petite rivière dans laquelle j'ai été me tremper les pieds en mangeant des onigiri (triangle de riz fourré, entouré d'une feuille d'algue).
Puis pleins de petits temples dans lequel j'ai mis une pièce, une montée infernale, le sommet avec un abri pour pique niquer, encore des petits temples, des statues de boudha, un pont suspendu qui fait du bruit quand on marche dessus et enfin le clou du spectacle : un temple magnifique sur pilotis incrusté dans le creux d'une falaise.
Ça valait vraiment le détour.

Seul au milieu de la nature par un temps magnifique, à escalader pendant 3 heures, sans croiser qui que ce soit et sans savoir où j'étais. C'était mon petit moment de paradis.

J'ai fait la "hiking course"

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