mardi 9 octobre 2012

Mata irashai

Quitter Chichibu fut très triste. Quelques heures plus tôt, j'étais encore en train de crapahuter dans les montagnes. J'aurais finalement exploré cette ville de fond en comble.

J'y aurais vécu également un super festival haut en couleur, vu de merveilleux paysages, visité une ville fantôme, entraperçu des singes et des daims, trouvé un tas d'insectes gigantesques.

Mais ce qui me manquera le plus, ce sont ces gens.
D'abord Chris, chez qui je me sentais chez moi, malgré le manque de commodités modernes. Une personne adorable, très cultivée et qui m'a appris plein de choses. Discuter avec lui était un plaisir sans cesse renouvelée, écouter de la musique et regarder des films étaient relaxant à souhait et le quitter si vite m'a laissé un goût d'inachevé.

Quant à Ewa, Bart et Olek, ce sont des gens formidables avec le coeur sur la main. Je me sentais comme si j'étais de la famille. Ils m'ont fait visiter, raconté les histoires de la ville, servis des repas à leur table ou dans des bento, appris quantité de mots en japonais (et certains en polonais). Échanger avec eux était super enrichissant. On arrêtait pas de discuter, tellement on étaient en phase et partageait la même philosophie de vie.

Le moment le plus touchant aura été le départ : Ewa m'avait préparé un petit sac avec des fruits et un gâteau aux pommes qu'on avait préparé ensemble, Bart m'a accompagné jusqu'à Takasaki (2 heures de route aller, alors qu'il se levait à 5 heures le lendemain matin) et aidé à trouvé le spot de camping parfait, Olek m'a pris dans ses bras et dit :

A bientôt, reviens vite.

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