mercredi 10 octobre 2012

Takasaki kara Komoro made

Une nouvelle journée se lève sur Takasaki, et il est temps pour moi de petit déjeuner et ranger la tente qui se trouve en plein milieu des fleurs. 8 heure du matin et le jardin est déjà rempli de personnes âgées : certains pêchent dans l'étang, tandis que d'autres jouent au criquet.

Une fois fini, je marche jusqu'à la route 18, celle qui est censée m'amener jusqu'à l'océan. Je cherche un panneau, sors mon atlas puis dessine sur un cahier le nom de la ville la plus proche : Komoro.
Puis j'attends, le pouce tendu. Un peu plus tard, quelqu'un vient me voir et me demande si je suis d'accord pour aller avec lui jusqu'à la prochaine ville. Il ne va pas jusqu'à Komoro mais il me propose de m'avancer. Il me parle en anglais, ce qui me satisfait amplement.

Sur la route, on discute de tout de rien, il m'apprend qu'il travaille comme employé de mairie, a une femme et une fille d'un an et à appris l'anglais en Australie.
Il aime aussi les montagnes et surtout les escalader. Il s'arrête en plein milieu de la route pour me permettre de prendre cette photo incroyable.
Arrivé dans son village de 200 habitants, il stoppe la voiture dans un champ et m'explique que c'est le sien, sa fierté, là où il fait pousser du soba. Il me montre du doigt sa maison qui est un peu plus loin. Pendant 15 minutes, plus rien, on reste là au soleil à contempler son champ, son village et ses montagnes.

Il me dit d'un coup qu'il va m'amener jusqu'à Komoro. Son excuse est qu'il doit aller chercher quelque chose à la ville pour réparer son poêle. Voilà pourquoi le long silence !
On se laisse sur une intersection où il m'indique que je pourrais trouver quelqu'un jusqu'à Nagano. Je le remercie chaleureusement.

De Takasaki à Komoro.

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