dimanche 20 décembre 2015

Nihon no kiraina koto 日本の嫌いな事

Suite logique de l'article d'hier, après l'agréable, le détestable. Soit une petite liste des choses que j'ai du mal à supporter dans ce pays pourtant si fantastique.

Pas de poubelle. À croire que la formidable trouvaille d'Eugène Poubelle n'a pas atteint cette île reculée qu'est le Japon. Ainsi, il faut garder son petit sac plastique avec ses détritus et le ramener jusqu'à chez soi. Compliqué pour un pique nique ou une promenade avec le chien.
D'autant plus que les poubelles sont payantes, mais à la différence de nous, au poids. Et ce qui peut sembler être une bonne idée au préalable, ne l'est pas au final ! Car même dans un pays aussi respectueux que le Japon, certains individus peu scrupuleux préfèrent jeter dans la nature que payer la taxe. On retrouve donc entre autres des frigos, des télés et autres gros électroménagers en pleine forêt.
Enfin, dernier point vraiment dérangeant, le tri. Tandis que nous venons juste de le simplifier, les japonais doivent d'abord laver chaque détritus, puis les trier dans 10 différentes poubelles, rien que ça ! Bouchon plastique, emballage plastique, bouteille plastique, aluminium, fer, compost, verre, papier, électrique, normal. Rien que ça !

Distributeur de monnaie. Non pas tant par le fait que ce soit compliqué de comprendre les différents menu japonais, mais plutôt le fait que chaque banque n'accepte que les cartes de ses propres client. Du coup, même avec une carte Visa, sensée être internationalement reconnue, impossible de retirer de l'argent. Excepté dans les bureaux de poste. Heureusement, il y'en a un dans chaque ville. Mais les heures d'ouvertures sont très souvent restreintes. Et comme les commerçants n'acceptent pas la carte, vaut mieux prévoir et toujours avoir du cache sur soi. Vraiment pas pratique du tout.

Étranger = Américain. Je ne peux pas trop les blâmer pour ça, nous faisons pareil en prenant chaque asiatique pour un chinois. Mais ils poussent l'erreur jusqu'à persister pour me parler anglais avec le pire accent que j'ai jamais entendu. Les indiens, les australiens et les irlandais passeraient à côté pour de purs londoniens,  c'est pour dire.
J'ai beau leur expliquer que je parle couramment le japonais que j'ai fait l'effort d'apprendre, que je n'ai pas envie de parler avec eux une langue qui n'est ni la mienne ni la leur, ils insistent, parfois lourdement, pour pratiquer avec moi. Mauvaise pioche.

La luxure. Quand on est un pays aussi riche que le Japon, il faut dépenser beaucoup plus qu'un pays normal, c'est à dire énormément. Cette luxure induit donc les comportements du consumérisme moderne pousés à l'extrême, au premier plan duquel le gaspillage. On jette la nourriture à peine mangée sans problème, on laisse tourner son véhicule pendant des heures pour utiliser la climatisation, on change de voiture tous les 4 ans, on construit plein de maisons alors qu'il y'en a plein qui sont inutilisées.
Réparer, réutiliser, repriser ? Hors de questions, on achète neuf.

Tout est privé. Comme aux États Unis, passer par la case université ou hôpital coûte un bras, une jambe et son portefeuille. Vous n'avez pas de sous, allez vous trouver un travail, les études ne sont pas pour vous. Vous manquez d'argent, veuillez mourir devant la porte des urgences. Ce n'est pas tout !
Une autoroute gratuite, même pas en rêve. Le gaz, l'eau et l'électricité sont la dépense la plus importante des ménages. Le shinkansen 新幹線, TGV local coûte environ 3 fois le prix du notre, pour un service identique, le retard en moins.
Ce qui en fait l'un des pays les plus chers du monde.
Les choses que je déteste au Japon.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...