mardi 23 octobre 2012

Akazukin chan to san biki no kobuta wa yomita

A quand remonte la dernière fois que vous avez lu ou entendu l'histoire du petit chaperon rouge ou bien des trois petits cochons ? Hormis si vous avez des enfants ou que vous êtes un vous-même, probablement longtemps.
Et bien pour ma part, c'était hier.

En débutant l'apprentissage du japonais, je rêvais secrètement de pouvoir lire des manga en version originale. D'ailleurs, mes livres d'étude, que je conseillerais à ce qui veulent apprendre la langue, sont basés sur des manga, ce qui facilite l'apprentissage grâce au côté ludique.
Cependant, je dûs vite me confronter à la réalité. Et m'apercevoir que malgré les furagana (sous-titre des idéogrammes), la lecture m'était facile et la compréhension impossible.
Je pris donc la décision de descendre d'un cran. M'attaquant à plus faible que moi, ma proie fut les manga pour enfants. Mais il arrive parfois que David terrasse Goliath. Et encore une fois, c'est un genou à terre que je devais abdiquer.
Alors, je suis revenu au début, c'est à dire la base : les livres illustrés pour enfants. Ceux pour lesquels chaque page à une image en rapport avec le texte, permettant de suivre même lorsque l'on a rien compris. J'ai même fait en sorte de choisir des histoires que je connais par coeur, au cas où.
Et ça marche, je lis du japonais. Même si je ne comprends pas tout, je m'acharne, apprenant chaque fois de nouveaux mots.

Tous les jours donc, je m'arrête dans ce grand magasin qui vend livres, DVD et jeux vidéos. Et dans cette bibliothèque improvisée, je fonce à mon rayon favori, trouve une chaise libre de préférence à ma taille (rayon enfant, c'est pas toujours facile) et m'asseoit une bonne demi heure pour ma lecture quotidienne. Au milieu des enfants qui me regarde avec curiosité.

J'ai lu le petit chaperon rouge et les trois petits cochons.

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