mercredi 17 octobre 2012

Tabemono

Si je devais m'accorder un des 7 pêchers capitaux, ce serait la gourmandise. Pour exemple, je vous citerai ma consommation au Japon. Partant du principe que j'aime tout ce qui se mange et que mes pêcher-mignons sont le riz, le poisson et les gâteaux, je suis forcément mal tomber ici, pays dont ce sont les spécialités.

Lorsque je vais dans des combinis, ces petites échoppes de quelques mètres carrés, tout va à peu près bien, tant le choix est succinct. Et je m'en tire souvent avec une dizaine d'euros de provisions, de quoi tenir pour une journée.
Cependant, il m'arrive parfois de tomber sur des supa, les supermarché d'ici. Imaginez le drame : moi, au milieu de tous ces rayons, avec toute cette bonne nourriture pas cher qui n'attend qu'une chose, que je la mette dans mon panier. Et comme je n'aime pas me faire désirer, je m'exécute. Sortant de là avec 30 euros de moins et surtout 3 jours de courses sur les bras.

S'en suivent plusieurs problèmes, comme le transport, la conservation et la division. Mais plus important encore, la protection. On ne dirait pas comme ça, mais cela m'a coûté une griffures et un bleu au visage pour avoir voulu manger sur la plage, une morsure dangereuse au poignet pour avoir laissé mon sac traîner par terre et une invasion de fourmis pour avoir refait la même bêtise de nouveau.

Quant au coût financier, c'est une de mes seules dépenses, avec les bains (que je mettrai plutôt sur le pêcher de la luxure, car je me lave gratuitement sans problème tous les jours) et les transports sur Tokyo. Et je ne dis pas ça par radinerie, car je vous assure que je suis loin de me priver. Mais juste histoire de faire un petit bilan financier : je suis parti avec 4000 € pour 365 jours, il me reste 3340 € pour 329 jours. Tiendrais-je jusqu'au bout ? Le suspens reste entier !

La nourriture.

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