mercredi 14 novembre 2012

Kiken, kuma imasu

Ce matin, j'ai été dire aurevoir à mon papy favori, Fukui san. Et quand on m'a dit que je devrais discuter avec lui pendant une heure et demi, j'étais de suite en train d'imaginer ce que je pourrais bien lui raconter pendant tout ce temps.
Mais il y'a un pas entre la théorie et la réalité. Je n'ai finalement pas vu le temps passer, et ce que j'imaginais comme un calvaire fut finalement un plaisir.
Puis j'ai mangé avec toute l'équipe d'aide soignant, dans la joie et la bonne humeur.

L'après midi, j'avais rendez-vous avec Hitomi. La fille de la meilleure amie de Sayuri, qui adore la France et voulait donc me poser plein de questions afin de pouvoir y aller.
Elle souhaitait que je lui apprenne des mots de base et lui conseille quoi visiter. Pas franchement folichon comme programme, mais impossible de dire non à Sayuri.
Comme le temps s'y prêtait, je lui ai proposé de marcher ensemble vers le sommet de la colline d'Obama. Mais cette balade qui est normalement assez simple, l'est beaucoup moins en talon aiguille.
Cependant, contrairement à ce que son apparence aurait pu suggérer, elle s'est prêtée au jeu sans broncher. Faisant ma foi preuve d'un certain courage, elle est arrivée tout en haut, non sans mal. Elle n'a même pas eu peur de s'asseoir au bord du vide. Courageuse pour une japonaise.

De retour, j'ai expérimenté ma première engueulade. Sachant que les Japonais considèrent comme mal vu de s'emporter, et qu'une femme ne lève jamais le ton, encore moins contre un homme, je pus en conclure que sa mère a eu très peur pour sa fille unique.
Déjà, je suis un étranger. Ensuite, la montagne est connue pour avoir été utilisé par des Coréens pour des histoires de kidnapping. Enfin, il y'a plein d'ours dangereux.
Du coup, j'ai dû affronter la colère de cette maman qui essayait de se contenir au maximum, mais dont les yeux pouvaient trahir la fureur.
Puis elle a fini par se calmer et nous sommes allés voir des temples et même une bibliothèque avant qu'elle me ramène à la maison. Chemin faisant, plus ça allait, plus on sympathisait, et moins je ressemblait à un étranger inconscient.

Attention, il y a des ours.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...