jeudi 22 novembre 2012

Kirei desu ne ?!

S'il y'a bien une chose que le Japon m'a appris, c'est à être patient et persévérant.

Plus tôt ce matin, j'avais décidé de rester un peu à Usa afin de revisiter, à mon allure, ce temple si agréable. J'ai laissé ma tente à l'endroit où je l'ai planté hier, c'est à dire dans une clairière au milieu d'une forêt. En espérant qu'elle y soit toujours à mon retour !

Chemin faisant, c'est à dire, en allant de ma tente au temple, j'allume le wifi pour essayer de me connecter. Et quelques minutes plus tard, je trouve. Chanceux.
Malheureusement, un autre problème me tombe dessus, celui de l'énergie. J'ai déjà utilisé une des deux batteries de mon appareil photo, et celle de ma tablette ne tiendra pas très longtemps, une fois connecté. Je récupère donc mes mails à la va vite, et décide d'y répondre plus tard.

Je me dirige ensuite direction le temple, afin de profiter comme il se doit de cette belle journée. A chaque entrée, des sacs de chips au poisson en libre service, avec une petite caisse en dessous. Tout le monde se sert, puis y dépose 100¥ (1€). Pas de problème.
Puis, tandis que je visitais le jardin par lequel je n'étais pas passé hier, voilà que je me retrouve au pied d'un escalier sans fin. La curiosité me pousse à le monter, le monter, le monter. En haut, un panneau indique une direction : je la suis pour arriver à un temple fermé. Sur les marches, j'y remarque des branches de feuilles posées sur des enveloppes, des petites bouteilles d'eau, et une pièce brillante de 500¥ (5€).

Je fais demi tour et une autre route qui monte s'offre à moi. La flemme me demande de redescendre tandis que le courage me pousse à continuer. Alors j'y vais en traînant des pieds, me demandant bien ce que j'allais pouvoir y trouver. Vous vous demandez vous aussi ?!
Et bien, c'est orange, c'est rond, c'est sucré, ça pousse sur un arbre et ça se mange à Noël. Et autant dire que je me suis régalé de ces bonnes clémentines que je me suis offertes, non sans avoir remercié avant de ce cadeau. Il y aurait eu une caisse, j'aurais moi aussi laissé ma pièce, tellement elles étaient bonnes. Et conformément à tous les fruits du Japon, leur taille est disproportionnellement grande par rapport aux nôtres. Sur les 4, je m'en suis même gardée une pour ce soir.

Puis j'ai marché jusqu'à retrouver le temple et me suis délecté de son jardin. Je ne saurais vous le décrire en peu de mots, mais croyez-moi, ça en vaut le détour. Et si le parc Meijin de Tokyo est splendide, il n'arrive pas à la cheville de celui-ci.
J'y ai ensuite trouvé un coin tranquille et au soleil pour répondre à mes mails.
Et si écrire en japonais n'était pas tellement facile avant, la nouvelle mise à jour du clavier me complique encore les choses. En effet, avant j'écrivais comme je le prononce avec des caractères romains (comme dans mes titres). Maintenant, tous les caractères sont en japonais, comme eux l'utilisent sur leur téléphone portable par exemple. Pas évident.

Bref, le soleil commençant à s'enfuir, cela sonnait pour moi l'heure du dîner. Seulement, pas de supermarché à l'horizon... Alors, arrivé sur la route principale, je regarde un coup à droite, un coup à gauche, puis choisis mon camp.
Après le premier kilomètre et toujours rien, l'espoir commence à faiblir. Je me dis alors, prochain virage, j'arrête. Deuxième kilomètre, l'espoir est au niveau des chaussettes. Je me fixe la montée au loin comme point de retour. Mais arrivée en haut, toujours rien. J'ai faim. Alors machinalement, je descend, je descend, je descend.
En bas m'attend un grand centre commercial. Je vais bien manger ce soir.

C'est beau n'est ce pas ?!

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