jeudi 29 novembre 2012

Sinpai ja nai

Hier, je suis revenu à Oita grâce à un pakistanais, accompagné de son frère qui suivait dans un camion. Leur gentillesse aidant, ils m'ont offert un café au lait avec un onigiri, et m'ont conduit jusque chez Kazuya, m'évitant de marcher avec mes bagages.
Avec Kazuya, on s'est remis une tournée de tonkatsu : toujours aussi bon. Qu'on a conclu par une glace à la patate douce et une autre aux haricots rouges. Cerise sur le gâteau.
Grosse discussion le soir jusqu'à minuit passé et le lendemain, lever à 5h direction Fukuoka. On se dira adieu à Iizuka, alors qu'il bifurque pour aller travailler.
Je finirai donc la route avec une famille adorable, composé d'un père, de la mère et de la fille. Du coup, je n'ai pas vu passer les 60km qui me séparait de ma destination, le consulat chinois. Ils m'ont même déposé juste devant alors qu'il pleuvait des cordes.

Comme beaucoup, j'ai peur de l'inconnu. Et ce visa qui semble si difficile à obtenir, pour laquelle je devrais passer par une agence et payer des frais exhorbitant. Et cette ville immense qu'est Fukuoka, remplie de gratte-ciels inhumains.
Mais c'est quand on fini par découvrir les choses qu'on se rend compte qu'on s'est fait un sang d'encre pour rien.

Finalement, l'obtention du visa s'est déroulée sans problème, avec la gentillesse qu'on prête aux japonais et qui malgré l'oubli d'un document m'ont expliqué comment leur envoyer le plus simplement possible, tout ça avec le sourire.
Quant à Fukuoka, derrière les immeubles se cachent des trésors difficilement imaginables. Certes pas une ville à dimension humaine, mais ce quartier dans lequel je suis, je vais essayer d'y passer la nuit.

Ne t'inquiète pas.

2 commentaires:

  1. Réponses
    1. Non, ce sera la surprise à mon retour en France.
      Attend toi à un coup de fil pour te demander de venir me chercher à l'aéroport car je suis bloqué là bas ^_^

      Supprimer

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