vendredi 30 novembre 2012

Fukuoka no koen

C'est bizarre de se dire que sa vie tient parfois à pas grand chose... Hier, j'imagine que la mienne à tenu à ma bouteille de thé au lait. Si je ne m'étais pas arrêté pour la boire, peut-être aurais-je été percuté de plein fouet par un taxi. Celui-là même dont le chauffeur, apparemment un peu pompette, a perdu le contrôle dans un virage rendu glissant par la pluie. Venant ainsi, dans un crissement de pneus, s'écraser sur le rebord du trottoir à quelque mètres devant moi.

J'ai quand même réussi à passer la nuit au pied de la tour de Fukuoka, alors que j'étais pas vraiment bien caché. Et ce matin, alors que j'avais décidé de partir plus à l'ouest, marchant 7 kilomètres avec mes bagages, je me suis rendu compte une fois arrivé que j'avais le blues.
D'une part, j'avais pas envie de partir de cette ville dans laquelle je me sens bien, et qui m'offre chaleur, électricité, nourriture, toilettes et cachette. D'autre part, j'avais pas envie de faire du stop et de rencontrer de nouvelles personnes.
Alors j'ai dit stop ! Stop à cette course infernale qui me fait parcourir le pays à toute vitesse. Je préfère m'arrêter un peu, et en profiter pour jouir des beautés que cette ville a à me proposer.

C'est ainsi que j'ai atterri par hasard aux ruines du château de Fukuoka. Et même s'il n'en reste plus grand chose, c'est à dire quelques bâtisses et les remparts en pierre, on imagine fort bien ce qui pouvait être là auparavant. Des panneaux remplis d'infographie aidant.
A la base du château, s'étend un immense parc de toute beauté, avec des installations sportives et un lac entouré d'une piste de course avec un revêtement spécial. Vu le nombre de personnes qui courraient, j'imagine que c'est le centre d'entraînement des clubs de la région. Le parc renferme aussi des jeux pour les enfants, des endroits pour pêcher et une promenade le traversant de part à part. Il y'a même un temple juste à côté, dont le tori tout en bois impose le respect.

A mon retour, même si je n'avais plus de jambe après 30km de marche, je ne regrettais en rien ma décision. Si l'envie revient, j'irai peut être jusqu'à Nagasaki...

Le jardin de Fukuoka.

2 commentaires:

  1. C'est le début de la sagesse! Rien ne sert de courir. L'essentiel est d'arriver à temps!

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    1. Oui, tu as raison.
      Des fois, j'ai encore tendance à l'oublier et suis un peu foufou. Comme quand tu n'as que 2 semaines de vacances et que tu veux tout faire à la va vite.
      Enfin, j'aurais pu m'en rendre compte plus tôt, qu'après toute cette marche inutile :-(

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