samedi 1 décembre 2012

Honto ni Fukuoka

Je crois qu'il est temps pour moi de vous dévoiler un peu mon passé...

Quand m'est venu en tête mes premiers plans de vie au Japon, je m'imaginais y travailler et gagner ma vie honnêtement. Et alors que je crachais sur Tokyo et sa taille monstrueuse, je me voyais plutôt bien vivre à Fukuoka. Cette ville étant assez grande pour offrir du travail mais assez petit pour ne pas se sentir étouffé. De plus, le climat y est propice et s'apparente à celui du sud de la France : beaucoup de soleil et peu de neige.

Pour m'aider à me projeter dans ce rêve, j'avais à ma portée l'outil idéal : Google maps. Et voilà que je passais de longs moments à fantasmer devant mon écran, regardant les quartiers de la ville qui me faisaient envie.
Il y'en avait un en particulier. Un situé près de la plage, avec un parc forestier. Ce qui m'avait marqué, c'est la présence d'un terrain de basket qu'on pouvait nettement remarquer vu du ciel. Et je me suis tant de fois posé la question de savoir si je pourrais jouer dessus ou pas.

Une fois la visite à l'ambassade de Chine terminé, je me suis mis à la recherche d'un spot wifi. Et quelle ne fut pas ma surprise quand je lança Google maps pour trouver une route par laquelle m'échapper, que je me situais pas loin de l'endroit de mes rêves.
Ce serait trop bête d'avoir traversé la moitié du globe et de ne pas aller voir comment c'est ! C'est ainsi que j'avais décidé de partir de Fukuoka qu'après avoir été jeté un rapide coup d'oeil.
La suite, vous la connaissez...

Une fois sur place, je suis tombé amoureux d'une quartier et ai décidé d'y rester. Le lendemain, j'ai pas voulu en partir. Même le taxi n'a pas réussi à me faire fuir. C'est juste que j'adore cet endroit. Je l'aimais avant même de l'avoir vu en vrai.
Et le simple fait de l'avoir exploré virtuellement pendant des heures fait que même si c'est la première fois que je suis ici, je connais déjà le quartier comme ma poche.

Le vrai Fukuoka.

2 commentaires:

  1. C'est génial. En plus il y a la photo du terrain de basket. Il ne te reste plus qu'à y planter ton drapeau, comme le premier homme sur la Lune! Elle et géniale en tout cas cette histoire! Moi aussi je googlemapsise beaucoup avant d'aller en Italie, je vais dans toutes les petites ruelles et une fois sur place, c'est le grand bonheur! J'espère que le tien est aussi grand que tes jambes!

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    1. Ahah, les grands esprits se rencontrent !
      Ça m'a fait l'effet d'un rêve qui devient réalité. Une fois sur ce terrain, j'étais vraiment très ému. Je n'y ai pas planté de petit drapeau, juste mon parapluie, et ai fait quelques pas de danse pour savourer.
      Donc oui, je pense qu'on partage tout deux le même bonheur en arrivant sur place. Au plaisir de te lire.

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