samedi 2 février 2013

Furi maketo

Pendant que Sumire se paye des vacances à Tokyo et m'envoie des photos d'elle et d'Hikaru dans un bain chaud extérieur entouré de neige qui me font fortement saliver, je suis sensé garder la maison, m'occuper des animaux et de son fils de 16 ans. Qui plus est, je suis aussi chargé d'assumer les cours d'anglais à sa place. Tout un programme.

Les japonais n'aiment pas gaspiller, c'est un fait. Leur politique de nourriture dans les supermarchés visant à brader les prix en fonction de l'heure afin de vendre en est l'exemple le plus flagrant.
Ainsi, ce ne fut pas une surprise lorsque Sumire m'a appris qu'une vente de bien usagés était effectuée dans le cadre de la destruction d'un hôtel. Elle m'a chargé d'aller là-bas pour lui récupérer des bricoles.
Au départ, je n'avais pas compris pourquoi appeler cela "free market" s'il faut payer, mais une fois sur les lieux, force est de constater que les prix défiaient toute concurrence : une assiette à 5€ était vendue à 1€ les 5 !
Pour ceux qui désiraient se (re)faire un intérieur, il y'avait là l'embarras du choix. Des hôtesses bénévoles se chargeaient de s'occuper des clients, aussi bien que l'auraient fait des professionnelles : cris dans la rue afin d'attirer le chalant, caissière, emballage des achats, organisations des objets.

Le free market.

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