lundi 25 février 2013

Fukuoka kara no shuppatsu 福岡からの出発

Aujourd'hui, c'est décidé, je quitte Fukuoka. Bien sûr, je ne suis pas prêt. J'ai encore plein de choses à faire, à découvrir, à lire, à apprendre, à enseigner...
Mais si j'avais attendu d'être prêt pour partir, je serai encore en France.
Voilà comment j'étais dans la voiture avec Neils et Martina afin de les conduire au port de Fukuoka afin qu'ils prennent le bateau qui les ramènera à Pusan. Sur place, j'ai découvert un parc avec un magnifique jardin suspendu. Comme quoi, Fukuoka à encore plein de surprises pour moi.
Une fois le départ de notre couple allemand, j'ai demandé à Sumire de me déposer sur la route 3. Celle qui me mènera tout droit à Kagoshima, au sud de l'île.
Mais la route 3 est longue. Et Sumire n'a pas l'air d'avoir envie de s'arrêter, alors que la discussion est passionnée.
A Yamaga, à mi chemin entre Fukuoka et Kumamoto, Kumamoto qui est à mi chemin entre Fukuoka et Kagoshima, donc à quart chemin, nous nous arrêtons pour faire une pause devant un temple ancien.
On découvre que c'est le temple de 17 des ronins de la fameuse histoire des 43 ronins qui ont vengé leur maître avant de se donner la mort, par ordre du shogun. Bref, le temple est au pied d'une colline, que nous nous faisons un plaisir de grimper jusqu'au sommet, duquel la vue est forcément très très belle. Sans parler de l'immense statue de buddha qui ne gâche rien.
Un peu plus tard, nous arrivons à Kumamoto. Sumire veut passer dire bonjour à une de ses amis, qui tient une maison d'hôte. Au cours de la discussion, elle nous explique qu'un de ses clients a été malade d'une indigestion. Lorsque ceci arrive au Japon, les autorités sanitaires sont saisies et une enquête est menée dans les cuisines incriminées. Manque de chance, c'est tombée sur elle. Et alors qu'elle venait de préparer le repas pour ses clients, cette nourriture a été déclarée immangeable et doit donc être jetée. Le pire, c'est que ce sont des croque, patate pannée, un de mes pêchés mignon.
Sumire et moi, on se regarde en pensant la même chose. Quelques minutes plus tard, on se régalait des meilleurs croque que j'ai jamais mangé. Et lorsque j'ai insisté pour payer le repas pour Sumire, Hikaru et moi, je n'ai réussi qu'à lui donner 10€ après une rude négociation de sa part. Une broutille.
Au sortir de ce festin, il ne manquait plus qu'à trouver le coucher. Et bien que notre hôte nous le proposait, nous préférions largement camper. A minuit, en pleine mégalopole, difficile de trouver un coin pour poser la tente.
Mais quand on a un GPS, une voiture et qu'on peut lire les panneaux, c'est de suite beaucoup plus simple. Une fois un coin de nature repéré sur la carte, on fait le tour des lieux en voiture pour voir s'il est propice.
Alors on tourne, on tourne, jusqu'à trouver une montagne. Mais l'accès est plus que difficile. Alors on en fait le tour également ... Jusqu'à trouver l'entrée.
Un panneau avec Kumamon, l'ours brun, star locale, en tenue de chantier, indique que des travaux ont lieu sur le site. Mais même si les japonais sont dingue de boulot, à minuit, seuls les pelleteuses sont encore là.
Alors on va le plus loin possible en voiture. Et on fini le reste à pied. Franchissant quelques barrières interdisant l'accès, on arrive au sommet. La vue est superbe. Un plaisir pour les yeux.
Mais il se fait tard, alors on redescend pour planter la tente dans un coin discret. Content de se coucher après cette riche journée.
Le départ de Fukuoka.

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